Réforme de la loi 101: «On demande le minimum syndical» - Sophie Durocher
TVA Nouvelles
Sophie Durocher estime que la direction du collège Dawson n’a pas raison de se plaindre des nouvelles exigences en français du gouvernement du Québec.
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«Des professeurs à Dawson capotent complètement parce qu’il faut qu’ils apprennent à parler français ou qu’ils maîtrisent mieux le français! Mais depuis combien de tous habitez-vous à Montréal, les amis? Depuis combien de temps vous ne vous êtes pas rendu compte que c’était la langue de la majorité, la langue d’usage?», a déclaré la chroniqueuse sur les ondes de LCN.
«C’est un test assez simple qu’on leur demande», ajoute-t-elle.
Celle-ci rappelle que Montréal est une ville francophone, de par sa charte, au sein d’une province francophone.
«Si moi, demain matin, je m’en vais étudier en Espagne, tu ne penses pas qu’au bout d’un an ou deux d’études, je vais quand même être capable de dire un peu plus que "una cervesa, por favor "?», s’interroge Sophie Durocher.
Pour cette dernière, les nouvelles exigences sont loin d’être exagérées.
«Il me semble que c’est quand même la base. On demande le minimum syndical aux gens qui étudient à Dawson et dans les autres cégeps anglophones et dans les universités. C’est une marque de respect», soutient la chroniqueuse.
«Je trouve qu’on ne leur demande pas tant que ça. Je trouve qu’ils poussent beaucoup les hauts cris en disant "Mon Dieu! C’est terrible ce qu’on nous demande"», ajoute-t-elle.