Réflexion : s'investir en politique municipale Réflexion : s'investir en politique municipale
Radio-Canada
Certains ont décidé de terminer leur mandat, sans tenter de le renouveler. C’est le cas de Sébastien Bélisle et Louis Côté qui siégeaient comme conseiller à La Sarre.
Sébastien Bélisle a apprécié l’expérience, mais n’a pas pu réaliser tous les projets qu’il avait en tête.
Je me suis rendu compte que j’étais un peu naïf là-dedans. Je pensais que je pourrais changer le monde en 2 ou 3 ans. Au bout de 12 ans, il faut que j’avoue qu’il y a bien des choses que j’aurais souhaité qu’on puisse faire et qu’on n’a pas pu faire encore. Il y a tellement de ministères impliqués, tellement de règlements, je souhaite bonne chance à ceux qui se présentent, explique-t-il.
Louis Côté s’est impliqué en politique municipale pendant 22 ans. Il abonde dans le même sens.
Si on fait juste penser au fardeau fiscal, il faut faire attention, dit-il. Dans une ville comme La Sarre, pratiquement tout le monde se connaît. Il faut que tu aies beaucoup d'empathie envers ces gens-là. Tu ne peux pas sortir à l’extérieur de chez vous sans rencontrer quelqu’un et il y a quelqu’un qui va te parler de son petit problème et un autre problème. Souvent, ce sont de petits problèmes qui se règlent au bout de la table.
Le 1er octobre, 39 maires ont été élus sans opposition en Abitibi-Témiscamingue. Il y aura 26 courses à la mairie.