
Réactions au rapport de la vérificatrice générale : « ça aurait pu être évité »
Radio-Canada
Politiciens et leaders communautaires dénoncent les irrégularités à l'Université Laurentienne dévoilées par la vérificatrice générale de l’Ontario et qui ont plongé l'institution dans un état de crise.
Le rapport préliminaire produit par le bureau de la vérificatrice générale de l’Ontario trace le portrait des nombreux facteurs qui ont influencé les compressions à l’Université Laurentienne.
France Gélinas, députée de Nickel Belt, espère que la parution de ce rapport va permettre d’éviter que de tels événements ne se reproduisent.
Pour ma communauté, ça a été extrêmement difficile de voir ce qui s’est passé avec la Laurentienne [...] aujourd’hui, la vérificatrice générale nous a permis d’avoir une meilleure idée de ce qui s’est produit, pour éviter que cela ne se reproduise, explique-t-elle.
Elle affirme que si l'institution avait agi différemment, tous nos programmes en français seraient encore là, tous nos membres du personnel seraient encore là, que nos centaines d’étudiants qui n’ont pas l’argent pour aller étudier ne seraient pas chez eux dans les banlieues de Sudbury et pourraient avoir accès à une éducation en français.
« Ce qui s’est passé, ça va avoir un effet important sur leur vie, et ça aurait pu être évité »
Un constat partagé par Denis Constantineau, du comité triculturel pour une université de langue française.
M. Constantineau croit que le rapport énonce ce que beaucoup de personnes affirment depuis le début de la crise à la Laurentienne.
Maintenant c’est dit officiellement, on espère que le ministère va mettre en place des processus pour éviter que ça se reproduise, ajoute-t-il.