Quincy Guerrier vise la NBA: «Je sais qu’un jour mes sacrifices porteront leurs fruits»
Métro
«Mon premier souvenir avec un ballon de basket? C’est vers mes 9, 10 ans, quand j’habitais à Vaudreuil avec mon père. En fait, j’ai commencé le sport avec le soccer, puis le basket, et j’ai dû faire un choix. Les deux, c’était trop pour moi», raconte Quincy Guerrier.
Il semble bien que ce choix s’est avéré le bon pour Quincy. Le jeune homme de 23 ans, qui a grandi à Rivière-des-Prairies, fait aujourd’hui partie de ces étoiles montréalaises du basketball, à l’instar de Bennedict Mathurin et de Chris Boucher. Comme eux, il vise le plus haut niveau: la National Basketball Association (NBA).
Évoluant aujourd’hui en championnat universitaire américain NCAA, l’ailier à tout faire de l’Université de l’Oregon revient sur son parcours, en entrevue avec Métro.
Jeune adolescent, ses parents divorcent et Quincy part vivre avec sa mère à Rivière-des-Prairies à l’âge de 11 ans. Il continue de nourrir sa passion pour le basket à l’école secondaire Jean-Grou. Son entraîneur de l’époque, Oscar Salut, ne le lâche pas et le pousse à travailler toujours plus dur.
«Un été, Oscar m’a recommandé à une équipe, QC United, qui avait un programme de basket d’été où on allait jouer des matchs au Canada et aux États-Unis. J’étais le meilleur joueur de mon équipe et on m’a ensuite approché pour aller à Thetford Mines», se souvient-il.
Quincy Guerrier le sait bien: pour accéder au plus haut niveau, ça prend du talent, mais surtout du travail et de l’abnégation, des qualités dont il sait faire preuve.
Il n’a que 15 ans lorsqu’il part de chez lui pour rejoindre l’Académie du Cégep de Thetford, à 2h30 de Montréal. Cette véritable pépinière de talents a notamment vu l’ascension d’un certain Chris Boucher, joueur des Raptors de Toronto originaire de Montréal-Nord.