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Qui sont les acteurs du procès Trump?
Le Journal de Montréal
Une ancienne vedette de films X, un fidèle lieutenant de Donald Trump devenu son ennemi juré, un éditeur de presse à scandale. Voici quelques-uns des acteurs les plus attendus du procès de Donald Trump qui commence lundi à New York.
45e président de l'histoire des États-Unis (2017-2021), il est le premier à se retrouver inculpé dans une affaire pénale et à risquer la prison, alors qu'il cherche, à 77 ans, à prendre sa revanche sur Joe Biden et retourner à la Maison-Blanche en 2025.
Le leader républicain comparaît pour falsifications de documents comptables, ceux de son groupe immobilier Trump Organization, liées à des paiements pour obtenir le silence d'une ancienne vedette de films X juste avant la présidentielle de 2016.
«Tout ce que j'avais à faire était de signer un bout de papier pour garder le silence», dit-elle dans un récent documentaire sur elle. Mais rien ne s'est passé comme prévu pour Stormy Daniels.
L'ancienne vedette de films X a reçu 130 000 dollars en 2016 pour taire une relation extraconjugale qu'elle affirme avoir eue avec Donald Trump en 2006, ce qu'il réfute.
Quand l'affaire est révélée en 2018, elle se retrouve sous le feu des projecteurs, icône féministe pour certains, détestée par les partisans de Donald Trump. Son témoignage est attendu au procès.
Avocat personnel de Donald Trump, qui ne reniait pas son surnom de «pitbull», Michael Cohen en est devenu son ennemi juré et sera le témoin clé de l'accusation. C'est lui qui a versé les 130 000 dollars à Stormy Daniels -- à la demande de Donald Trump, assure-t-il -- et la justice fédérale l'a déjà condamné pour ce paiement.
Michael Cohen devrait détailler devant le jury l'implication présumée de l'ancien président, mais la défense va dépeindre un témoin peu crédible, lui qui a aussi été condamné pour fausses déclarations au Congrès américain.
L'ancien patron du journal à scandale «The National Enquirer», David Pecker, sera probablement appelé à la barre des témoins. Il devrait décrire comment il avait mis son journal à disposition du camp Trump lors de l'élection présidentielle de 2016 pour étouffer des affaires embarrassantes. Concrètement, «The National Enquirer» achetait les droits d'une histoire pour ne pas la publier, la technique du «catch and kill».