
Qui est Preston Pablo, la nouvelle sensation de la musique?
Radio-Canada
L’extrait qui a vraiment fait connaître le Nord-Ontarien, Flowers Need Rain (Nouvelle fenêtre), affiche 43 millions de diffusions en continu dans le monde entier et était récemment la pièce la plus souvent recherchée sur Shazam au Canada.
Qui est ce Preston Pablo? se sont sans doute demandé les utilisateurs de cette plateforme. Flowers Need Rain, ce véritable ver d’oreille, a joué en boucle dans les radios du pays en 2022, mais son histoire demeure un grand mystère.
Radio-Canada a retracé sa mère ainsi que ses enseignantes de français et de musique à Timmins, sa ville natale, afin de faire la lumière sur ce nouveau phénomène musical âgé de 21 ans.
Les proches de Preston Pablo sont unanimes : l’auteur-compositeur-interprète ne serait pas où il est aujourd'hui sans l’appui de son frère aîné, Dawson Pablo. Son entourage voit son frangin comme un mentor et comme un héros et le considère comme un modèle pour lui.
Le fait que Preston soit rendu là où il est aujourd’hui, c’est grâce à son frère. Dawson a fortement appuyé Preston, il a encouragé Preston, il a enseigné à Preston, il lui a montré comment utiliser l'ordinateur pour produire de la musique, énumère en français Cheryl Pablo, la mère des deux musiciens. Mme Pablo enseigne cette matière dans une école d’immersion de Timmins.
Sa professeure de sixième année en français langue seconde, Nicole Maisonneuve-Gillard, se souvient que le petit Preston parlait toujours de son frère.
S’il pouvait avoir du temps avec Dawson, c’était très spécial pour lui. À un moment, il disait : "Mon frère était pour devenir un personnage très important en musique." Il voulait juste suivre les pas de son frère, ajoute-t-elle.
Elle se rappelle que Preston était très timide et ses rédactions en français portaient toujours sur la musique. Mme Maisonneuve-Gillard garde le souvenir d’un de ses textes qui portait sur son rêve d'y faire carrière.
Son aspiration était de faire de la musique, de la donner à quelqu’un d’autre, parce que lui, oh non! Il ne va pas sur l’estrade.