
Quels documents la Laurentienne doit-elle dévoiler? Les tribunaux trancheront en décembre
Radio-Canada
Le bras de fer entre l'Université Laurentienne et la vérificatrice générale de l'Ontario se poursuit. Cette dernière, qui enquête sur les déboires financiers de l'établissement, espère avoir accès à des documents privilégiés de l'Université. Les tribunaux se prononceront sur la question en décembre.
Dans le cadre de l'enquête qui a débuté en avril, l'Université Laurentienne affirme avoir donné à la vérificatrice générale un accès direct à sa base de données financière, à son système d'inscription et à plusieurs autres documents.
Mais cela n'étanche pas la soif de Bonnie Lysyk, qui est mandatée de scruter les activités de l'établissement pour la période de 2010 à 2020.
La vérificatrice générale demande à l'Université tous les documents de son Conseil des gouverneurs et les courriels de certains membres du personnel de la Laurentienne, notamment ceux des cadres supérieurs.
Cela inclut aussi tous les courriels entre l'Université et la firme KPMG, ainsi que Sudbury Law, le cabinet d'avocats du président du conseil des gouverneurs de l'Université Laurentienne, Claude Lacroix.
Pour ce faire, Bonnie Lysyk invoque l'article 10 de la Loi sur le vérificateur général, qui stipule qu'elle peut avoir accès aux documents nécessaires pour exercer [ses] fonctions.
L'Université Laurentienne pour sa part, affirme que la vérificatrice générale va trop loin.