Quel avenir pour les chevaux sauvages de l’Alberta?
Radio-Canada
Darrell Glover passe ses journées à sillonner les piémonts des Rocheuses. Beau temps, mauvais temps, il parcourt une région de 50 000 hectares, sur des sentiers de fortune presque impraticables.
Ancien travailleur de l’industrie pétrolière, il s’investit aujourd’hui dans ce qui est devenu sa passion : capter des photos et des vidéos de chevaux sauvages.
J’ai un lien très fort avec eux, comme s’ils me reconnaissaient, reconnaissaient ma voix.
Ses images, il les publie sur les réseaux sociaux pour sensibiliser le public à l’existence de ces chevaux. C’est là notre meilleur outil pour persuader le gouvernement de laisser ces bêtes vivre en paix, explique Darrell Glover.
Les chevaux sauvages de l’Alberta seraient, en partie, les descendants des animaux qui ont contribué au développement des industries forestière et minière au tournant du 20e siècle.
Durant la Grande Dépression, des centaines de chevaux auraient aussi été relâchés par les fermiers, incapables de les nourrir.
Leur population aurait atteint les 200 000 bêtes dans les années 1940.