Quel avenir pour le Parti vert du Canada après plusieurs mois de conflits?
Radio-Canada
Rien ne va plus au Parti vert du Canada, enlisé depuis plus d’un an dans des guerres intestines. C’est sur fond de tensions que la formation politique a lancé sa course à la direction le 3 septembre et, depuis, les déboires ne font que s’accumuler.
À la fin septembre, le parti a annoncé l'annulation du premier tour de scrutin de sa course à la direction, en raison de problèmes organisationnels. Le vote débutera finalement le 12 novembre et prendra fin une semaine plus tard.
Six candidats s’affrontent; tous reconnaissent que les dernières années ont été difficiles, mais chacun affirme être prêt à aller de l’avant.
Parmi les aspirants au poste de chef du parti, on compte Elizabeth May, qui a dirigé la formation pendant 13 ans.
La députée de Colombie-Britannique avait ensuite passé le flambeau en 2019. Aujourd’hui, l’ex-cheffe sent le besoin de reprendre du service pour calmer la tempête qui secoue son parti et pour remettre la question environnementale au cœur de la mission de son organisation politique.
J’ai travaillé fort comme députée à la Chambre des communes au cours de la période où je n’étais pas cheffe; maintenant, je pense qu’on doit travailler plus fort, dit-elle.
Cette fois-ci, Elizabeth May propose une candidature en équipe avec Jonathan Pedneault, documentariste québécois. Leur but : allier expérience et renouveau pour rebâtir le parti.
Il y a un véritable désir de la part des membres que le parti reprenne du poil de la bête, qu’il soit prêt pour les élections, explique le candidat de 32 ans.
Chad Walcott et Anna Keenan ont aussi choisi de se lancer à deux. Ils veulent rebâtir la confiance des membres envers les instances du parti qui traverse, selon eux, une période de transition.