Que deviendra Justin Barron?
Radio-Canada
Il était beau à voir aller, le no 52 du Canadien, sur la glace dimanche soir au New Jersey. Une grâce sur patins plutôt distante de ses deux prédécesseurs au même numéro : ne leur en déplaise, Craig Rivet et Mathieu Darche n’avaient pas cette élégance.
Mais le premier a joué 923 matchs dans la LNH, et le second, 250. Justin Barron, car c’est de lui qu’il s’agit ici, en a disputé trois. Il devra attendre encore un peu avant de recevoir les clés de la ville.
Barron, obtenu dans l’échange d’Artturi Lehkonen au Colorado, demeure un espoir de grande qualité au potentiel fort intéressant. Un véritable signe de renouveau à Montréal, en plus de venir combler un besoin criant sur le flanc droit de cette défense en pleine transformation.
Que deviendra Justin Barron, donc?
Cette question, c’était pour l’effet de toge. Nous n’avons pas réellement la prétention de pouvoir y répondre. Diantre, des recruteurs passent des années à espionner de jeunes joueurs et se trompent plus souvent qu’autrement. Alors, imaginez…
Un joueur de hockey, son développement, sa maturité, son professionnalisme, sa capacité d’adaptation, tout ça évolue constamment. Voilà pourquoi il convient de gérer les attentes. Autant de l’espoir en question que de l’auteur ici, qui tente de l’analyser. Cette mise en garde bien établie, voyons ce qu'il en est.
D’abord, il y a consensus dans le milieu, il s’agit d’une belle prise pour le CH, ce qui n’étonnera personne. L’un des hommes de hockey consulté en a même remis une couche.
« J’étais avec notre directeur général adjoint récemment et il disait que, dans le milieu, le monde trouvait que c’était très cher payé pour Lehkonen. Tant mieux pour Montréal. »
À la base, l’Avalanche visait plus haut. Selon de nombreux reporters bien branchés, Claude Giroux figurait au haut de la liste. Chaque fois que les décideurs rayaient un nom, ils se rapprochaient de Montréal, mais l’offre sur la table ne bougeait pas.