
Quatre nageuses françaises craquent pour le sport universitaire canadien
Radio-Canada
Elles ont choisi de venir au Québec pour vivre une expérience, mais surtout pour continuer à pratiquer leur sport à un haut niveau, tout en poursuivant leurs études universitaires. Parce que pour Alice Ponsardin, Morgane Dornic, Axelle Cara et Mélissandre Hanicque, cette avenue n'était pas possible chez elles, en France.
Les quatre nageuses françaises, membres du Rouge et Or de l'Université Laval, disputent ces jours-ci le championnat canadien universitaire au PEPS.
Pour l'occasion, elles se sont même fait teindre les cheveux en rouge.
Notre sentiment d'appartenance pour le Rouge et Or ne fait aucun doute, lance Morgane Dornic en se tirant une mèche de cheveux, sourire au visage.
En raison de la pandémie, qui a forcé l'annulation de la dernière saison, la nageuse de 23 ans dispute une sixième et dernière année avec le club.
Ma première année, on m'avait dit : "Fais attention, profite de chaque compétition, franchement, ça passe vite". Et oui, ça passe vraiment vite en fait, raconte-t-elle.
Cette expérience, Morgane et ses compatriotes françaises du Rouge et Or n'auraient pas pu la vivre dans leur pays d'origine, où le sport universitaire n'est pas aussi valorisé, selon elles.
C'est vraiment compliqué en France, explique Mélissandre Hanicque, originaire de Briançon. Les programmes sont beaucoup plus chargés en termes de cours, en termes d'horaires. C'est difficile de faire comprendre à l'Académie française qu'on est aussi sportif et qu'on peut concilier à la fois sports et études.
« [En France], on dirait qu'il faut choisir entre le sport et les études, alors que les deux nous apportent des compétences. Faire les deux en même temps, c'est une expérience incroyable. »