Quatre meurtriers de l’Alberta peuvent demander une libération conditionnelle plus tôt
Radio-Canada
Derek Saretzky, Edward Downey, Joshua Frank et Jason Klaus peuvent désormais demander une libération conditionnelle après 25 ans
Un tribunal albertain a accueilli les appels de quatre coupables de meurtres multiples et leur a tous donné la possibilité de demander une libération conditionnelle après avoir purgé 25 ans de prison.
Vendredi, dans trois affaires distinctes, la Cour d'appel de l'Alberta a statué que Derek Saretzky, Edward Downey, Joshua Frank et Jason Klaus verront tous leurs peines modifiées pour faire courir simultanément les périodes sans possibilité de libération conditionnelle.
Les décisions de la Cour d'appel signifient que les quatre hommes peuvent demander une libération conditionnelle à une date antérieure par rapport aux dates d'admissibilité à la libération conditionnelle qui leur ont été initialement communiquées lors de leur condamnation.
Ces décisions surviennent à la suite d’une décision de la Cour suprême du Canada qui a statué, en mai, qu'Alexandre Bissonnette, le tireur qui a tué six hommes dans une mosquée de Québec en 2017, sera autorisé à demander une libération conditionnelle après 25 ans.
Le plus haut tribunal du Canada a déclaré inconstitutionnelles les règles de détermination de la peine qui permettaient aux juges d'accorder des périodes consécutives sans possibilité de libération conditionnelle.
La Cour suprême a déclaré que ces peines discréditent l'administration de la justice et sont cruelles et inusitées.
L'admissibilité à demander une libération conditionnelle ne signifie pas qu'elle sera accordée. De plus, une peine d'emprisonnement à perpétuité signifie qu'un délinquant sera soit en prison, soit soumis à des conditions jusqu'à la fin de ses jours.
Saretzky, un ancien résident de Blairmore, en Alberta, a été reconnu coupable en 2017 de trois meurtres au premier degré dans la mort en 2015 de Terry Blanchette, de sa fille de deux ans, Hailey Dunbar-Blanchette, et d'une voisine, Hanne Meketech.