Quand un don devient une malédiction: le calvaire de deux espoirs d’élite de la LNH
TVA Nouvelles
Cayden Lindstrom n’a pas joué un seul match depuis que les Blue Jackets de Columbus l’ont repêché au quatrième rang, l’été dernier. Un autre bœuf de l’Ouest et espoir très en vue, Roger McQueen, est sur la touche depuis le 11 octobre, impuissant et incapable de mousser son jeu durant son année de repêchage.
Ces deux joueurs ont en commun qu’ils ont eu une poussée de croissance fulgurante au cours de leur adolescence et qu’ils ont été ennuyés par des blessures au dos au cours de leur jeune carrière. Qu’on ait droit à un tel copier-coller, coup sur coup, en l’espace de deux ans, soulève certains questionnements dans le développement de ces athlètes anormaux.
C’est là le calvaire de deux jeunes girafes. Dans la nature, les bébés girafes traînent la réputation notoire d’être très maladroits.
Un joueur de hockey à l’adolescence frappé par une poussée de croissance aussi soudaine que considérable, c’est une sorte de jeune girafe. Ligaments, os, muscles: tous ces morceaux n’évoluent pas forcément à la même vitesse, surtout quand le corps se transforme à un rythme hallucinant. C’est pourquoi les jeunes géants sont aussi peu élégants sur une patinoire.
Quand McQueen est arrivé dans la WHL à 16 ans, ce n’était pas chic.
Vous avez vu la victoire du Canadien à Dallas, jeudi soir? C’est comme si cette sacrée équipe n’avait plus rien à son épreuve. Les Stars ont frappé tôt dans le match, le Tricolore a répliqué tout de suite. La troupe de Martin St-Louis trouve des façons de gagner. On dit que c’est le signe d’une bonne équipe.