Quand la passion pour la danse se transmet de génération en génération
Radio-Canada
L'Association La Girandole d'Edmonton a récemment repris ses cours en présentiel. Depuis plus de 40 ans, plusieurs générations de francophones ont foulé les planches de ses studios.
C'est entre autres le cas de Manon et Francis Mayrand qui connaissent le chemin par cœur pour se rendre à La Girandole.
Le couple s'est rencontré alors qu'il dansait dans la troupe Zéphyr. Il [Francis Mayrand] a rejoint la troupe de danse et c’est comme ça qu’on s’est rencontrés. Maintenant, on est mariés et on a eu des enfants, partage Manon Mayrand.
« Quand j’étais petite, j’ai dansé à La Girandole. Mes oncles ont dansé à La Girandole et maintenant, mes enfants dansent à La Girandole. »
Tous les mardis soirs, le couple dépose sa fille Léa pour un cours de danse traditionnelle canadienne-française. Son fils, Élias, fait quand à lui partie de la troupe Les Lucioles.
La danse a toujours été valorisée dans la famille de Manon Mayrand. Celle qui a poursuivi les traces de ses oncles mentionne que c’est assez spécial de continuer la tradition avec ses propres enfants.
La mère de famille espère que l’école de danse francophone maintiendra sa programmation au fil des prochaines années. C’est certain que ce serait vraiment spécial, qu’un jour, mes petits-enfants dansent à La Girandole, confie-t-elle.
La directrice artistique de La Girandole, Julianna Damer, a entamé récemment sa deuxième année à la barre de l'association. Elle souhaite continuer d'offrir une programmation variée et accessible à tous. C’est vraiment une belle occasion d’être dans un milieu francophone et d’apprendre la danse parce que c’est aussi un langage corporel, dit-elle.
« Une des choses les plus spéciales avec La Girandole, c’est d’avoir un aspect multigénérationnel. »