Québec s’entend avec les médecins de famille pour renforcer la première ligne en santé
Le Journal de Montréal
Le gouvernement s’est entendu avec ses médecins omnipraticiens pour aller de l’avant avec son projet de déployer un guichet d’accès à la première ligne (GAP) en santé.
• À lire aussi: Près d’un million de Québécois en attente d’un médecin de famille
Avec ce projet énoncé dans le plan de refonte du système de la santé du ministre Christian Dubé, Québec espère améliorer l’accès au système de santé pour les centaines de milliers de Québécois qui n’ont pas de médecin de famille.
«Je salue la volonté de la Fédération des médecins omnipraticiens du Québec (FMOQ) de mettre de l’avant de nouvelles idées et leur ouverture à voir autrement l’accès à la première ligne. [...] Je suis convaincu qu’ensemble, nous pouvons changer les choses pour le bien de la population et de notre système de santé», a commenté M. Dubé dans un communiqué faisant l’annonce de cette entente.
En attendant le déploiement du GAP, les Québécois en attente au Guichet d’accès à un médecin de famille «seront progressivement inscrits à un groupe de médecine familiale (GMF), en donnant priorité aux patients les plus vulnérables», a précisé le ministère de la Santé et des Services sociaux qui vise l’attente de cet objectif pur mars 2023.
Par ailleurs, en vertu de l’entente, les patients qui ont un médecin de famille devront toujours pouvoir y avoir accès dans un délai maximal de 36 à 72 heures, selon l’urgence de leur problème. «Afin de favoriser ce changement de pratique, les médecins devront réserver une proportion de plages de rendez-vous pour les besoins urgents en fonction des meilleures pratiques d’accès adapté», a-t-on précisé.
De son côté, la FMOQ a rappelé que ses membres ne pourront pas régler tous les problèmes d’accès au système de santé à eux seuls, d’autant plus qu’il manque selon eux environ 1000 omnipraticiens dans le système.
«Il est temps de faire les choses différemment au Québec, notamment en partageant la responsabilité collective de l'accès aux soins avec d'autres professionnels de la santé et en investissant massivement dans notre première ligne de soins. [...] Cette entente nous apparaît clairement comme un bon pas dans cette direction», a souligné le Dr Marc-André Amyot, président de la FMOQ.
L'organisme Parents-Secours, qui offre des refuges temporaires aux enfants et aînés qui se sentent menacés ou en danger dans la rue, tente de séduire une nouvelle génération de bénévoles. Les millénariaux qui ont grandi avec ces pancartes protectrices veulent maintenant perpétuer la tradition, alors que l'organisme compte 2337 foyers-refuges à travers le Québec.