Québec prête 2 M$ à A3 Surfaces pour poursuivre la commercialisation de ses produits
Radio-Canada
Le gouvernement du Québec accorde à l’entreprise A3 Surfaces, de Saguenay, un prêt convertible de 2 M$ pour qu’elle poursuive la commercialisation de sa technologie d’anodisation de l’aluminium, un traitement qui rend les surfaces antimicrobiennes. Celle-ci n’est toujours possible qu’en Europe alors que le processus d’homologation se poursuit au Canada et aux États-Unis.
L’annonce a été faite mercredi après-midi par le ministre de l’Économie et de l’Innovation, Pierre Fitzgibbon, dans les locaux de l'entreprise de la rue de la Manic à Chicoutimi. Il s'agissait de sa seconde annonce de la journée dans la région.
Brevetée depuis 2020, la technologie de A3 Surfaces réduit les risques de transmission d’infections bactériennes, fongiques et virales sur les surfaces métalliques touchées par plusieurs individus dans un temps restreint, indique le communiqué gouvernemental.
En décembre 2020, Québec avait déjà accordé 3,2 M$.
Le vice-président médical d’A3 Surfaces, Guy Leblanc, a expliqué que les démarches se poursuivent toujours pour commercialiser le produit en Amérique du Nord, après l’Europe où l'entreprise a obtenu des autorisations pour l’Union européenne, le Royaume-Uni et la Suisse.
On a déjà les autorisations pour vendre en Europe. C’est pour ça qu’on commercialise surtout en Europe en ce moment, a précisé Guy Leblanc.
Au Canada, l’autorisation est accordée par Santé Canada, via l’Agence de réglementation de la lutte antiparasitaire.
Ça fait plusieurs années, nos dossiers sont complets. Dans les prochaines semaines, ils vont être déposés aux autorités réglementaires américaine et canadienne. Au Canada, on s’attend à une autorisation plus rapide. Aux États-Unis ça devrait bien aller, mais on n’a pas de garantie sur le temps que ça prend, entre quelques mois à plusieurs mois, a indiqué Guy Leblanc.
Le ministre Fitzgibbon a reconnu que le processus pour vendre au Canada est plus long que ce qui avait été anticipé.