Québec prévoit 177 M$ de travaux routiers en Abitibi-Témiscamingue
Radio-Canada
Le gouvernement du Québec prévoit investir 177 M$ d’ici 2024 pour réaliser 61 chantiers sur les routes et les ponts de l’Abitibi-Témiscamingue.
Le ministre régional Pierre Dufour en a fait l’annonce jeudi à Val-d’Or. Parmi les nouveaux projets annoncés, notons la reconstruction du pont de la rivière Piché à Val-d’Or, l’asphaltage de la route 113 au nord de Senneterre et l’asphaltage de la route 109 entre La Motte et Amos. Les travaux d’agrandissement du carrefour giratoire à Sullivan seront aussi amorcés.
On aimerait toujours en annoncer plus, mais il y a une capacité de payer du gouvernement. Si on compare avec ailleurs au Québec, c’est un effort soutenable pour la région, souligne le ministre Dufour.
Aucun nouveau projet ne concerne la route 117 entre Rouyn-Noranda et Val-d’Or, mais le MTQ continuera les travaux dans les secteurs de la courbe Brière à Rivière-Héva, et achèvera la voie de dépassement de la rivière Bousquet.
Il y a un an, le ministre François Bonnardel annonçait la mise en place d’un bureau de projets pour se pencher sur la sécurisation de la 117. Le MTQ n’a pu embaucher l’ingénieur pour prendre la responsabilité du dossier, mais Pierre Dufour affirme que les travaux avancent.
On est toujours un peu déçus de voir que le poste ne se comble pas, reconnaît-il. Mais la problématique pour combler un poste spécialisé comme celui-là est réelle. On espère avoir quelqu'un en charge d’ici le printemps. Il y a beaucoup de travail qui se fait à l’interne et nous avons fait des présentations aux préfets. Il y a aura aussi une présentation publique dans peu de temps. C’est un dossier pris en main par l’équipe régionale du ministère, mais on souhaite avoir une équipe dédiée, explique-t-il.
Le préfet de la MRC de la Vallée-de-l’Or, Martin Ferron, ne cache pas son impatience relativement à l’évolution de ce dossier.
Le bureau de projets doit se mettre de l’avant rapidement, soutient-il. Il y a énormément de travail à faire et on ne doit pas voir ça dans un horizon de 20 ans. Si on peut faire un REM à Montréal dans quelques années, on doit être capables d’améliorer la 117 plus rapidement. Le gouvernement doit être plus à l’écoute de nos revendications, ajoute Martin Ferron.
Martin Ferron s’est dit encouragé par le document de travail préparé par le ministère des Transports du Québec (MTQ), mais il n’y voit pas encore de projets concrets pour les tronçons les plus problématiques de la 117, dont celui entre Val-d’Or et Rivière-Héva.