Québec: Deux ambiances et un gros party
Métro
Deux ambiances s’entremêlaient samedi après-midi au centre-ville, qui n’avait pas vibré aux sons de la musique et des klaxons depuis bien longtemps.
Des touristes, des couples, des amis et des familles sont venus profiter des activités du Carnaval de Québec dans un élan festif plutôt calme et contemplatif. L’ambiance était particulièrement familiale au Camp à Jos Vidéotron situé devant le manège militaire.
Le maire de Québec Bruno Marchand a pris part aux festivités. «Les organisateurs du Carnaval ont fait un super travail et les gens sont au rendez-vous, a-t-il lancé. Il y a vraiment quelque chose d’appréciable et moi je suis heureux d’être là.» L’espace occupé par le Palais de Bonhomme, qui se trouve juste devant le Parlement, rassemblait un peu moins de participants, peut-être en raison de la proximité évidente avec les manifestants.about:blank
Non loin des sites dédiés au Carnaval, quelques milliers de personnes poussaient fièrement des cris, chantaient et brandissaient des pancartes dans une ambiance festive, énergique et beaucoup plus bruyante. Des drapeaux flottaient au vent.
Les messages écrits sur les cartons, sur les drapeaux et sur les vêtements des participants dévoilaient clairement le ras-le-bol collectif des mesures sanitaires. «Liberté!», ont lancé en coeur des manifestants. La majorité des participants revendiquait l’arrêt des mesures sanitaires et le mécontentement envers les gouvernements provinciaux et fédéraux. «Nous nous tuons à la fois mentalement et physiquement pour de l’argent, juste pour tenter de maintenir la vie, a commenté Aram Onage. Le système est mis en place pour que nous échouions délibérément et pour voler les meilleures années de notre vie, pour jouer au jeu que les personnes les plus riches du monde ont conçu pour nous.»