Québec contre l’idée d’un péage sur le nouveau pont de l’île d’Orléans
TVA Nouvelles
Québec n’a pas l’intention d’imposer un péage sur le futur pont de l’île d’Orléans, comme 48 % des répondants à un sondage Léger–Le Journal aimeraient le faire auprès des non-résidents. Les partis d’opposition jugent aussi qu’il s’agirait d’une «fausse bonne idée».
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«Il n’y aura pas de péage», a tranché brièvement le ministre responsables des Infrastructures et ministre responsable de la Capitale-Nationale, Jonatan Julien.
Parmi les 14 scénarios explorés par le gouvernement en vue du remplacement du vieux pont actuel, qui date de 1935, jamais la possibilité d’imposer un péage n’a été considérée, avait d’ailleurs assuré l’entourage de la ministre des Transports Geneviève Guilbault, lors du dévoilement du coût de la nouvelle infrastructure.
«Non, pas de péage», a confirmé jeudi la vice-première ministre.
Selon un coup de sonde mené par la firme Léger, 48 % des payeurs de taxe de l’ensemble du Québec seraient d’accord avec l’imposition d’un péage sur le futur pont pour les non-résidents de l’île. Dans la capitale nationale, 48 % sont contre et 44 % pour.
«On n'ajoute pas un autre pont, on change un pont», a rappelé le porte-parole libéral en matière de transports, Monsef Derraji, qui s’oppose à l’idée d’imposer un péage.
Si la facture du nouveau pont est aussi élevée, selon lui, c’est parce que la CAQ a décidé d’intégrer le projet à celui du 3e lien, en 2018, à l’époque où le tracé d’un éventuel tunnel Québec-Lévis se situait à l’est, plutôt que dans l’axe centre-ville à centre-ville.