Québec conclut une entente avec les radiologistes pour les infiltrations de cortisone
Radio-Canada
Québec s'est entendu avec les radiologistes à propos de la facturation pour les infiltrations de cortisone, permettant la reprise de ce traitement dans plusieurs laboratoires d'imagerie médicale qui avaient cessé de l'offrir durant plusieurs mois.
L'Association des radiologistes du Québec (ARQ) a confirmé qu'une entente avait été conclue au début du mois de juillet entre le ministère de la Santé et des Services sociaux et la Fédération des médecins spécialistes du Québec.
Elle a également mentionné que les services d'infiltrations sous fluoroscopie ayant été suspendus ont repris. Ce traitement consiste à injecter de la cortisone dans les articulations afin de soulager la douleur et l'inflammation chez des patients souffrant de problèmes articulaires.
Plusieurs cliniques avaient décidé de cesser partiellement ou complètement cet acte médical en raison d'un différend avec la Régie de l'assurance maladie du Québec (RAMQ) à la suite d'un exercice de contrôle sur la rémunération médicale.
La RAMQ faisait une lecture différente d'un code de facturation concernant le remboursement des frais d'équipement, de loyer et de personnel que doivent débourser les propriétaires de clinique pour offrir les injections, selon l'ARQ.
La nouvelle interprétation touchant une quarantaine de cliniques pouvait entraîner des pertes pour certaines si elles avaient toujours offert au même rythme le traitement, faisait valoir l'association.
L'entente avec Québec inclut désormais une composante technique permettant aux laboratoires d'imagerie médicale de se faire rembourser ces frais, tout comme pour les autres examens et procédures de radiologie, explique l'ARQ par courriel.
Les vérifications de la RAMQ se sont aussi soldées par des réclamations rétroactives de plusieurs millions de dollars auprès d'environ 180 radiologistes pour une période allant de 2017 à 2019. Ces sommes sont contestées par les radiologistes.
Ce litige reste encore à régler, indique l'ARQ qui n'exclut pas la possibilité de faire appel au Tribunal administratif du travail.