Québec appelle à l’aide les Forces armées canadiennes pour vacciner
Radio-Canada
Le gouvernement du Québec a demandé l'aide des Forces armées canadiennes (FAC) pour accélérer la campagne de vaccination de la 3e dose, a appris Radio-Canada. Le ministère de la Sécurité publique a fait savoir qu'il a besoin d'un maximum de militaires, et ce, le plus rapidement possible.
Selon nos sources à Québec et à Ottawa, la demande a été adressée lundi. C'est Sécurité publique Canada qui l'a reçue et qui devait en faire part aux Forces armées. Une réponse pourrait arriver ce mardi. Si elle est positive, les militaires ne devraient pas être déployés avant le début de janvier.
En plus de l'armée, Québec aurait aussi demandé l'assistance de tous les employés fédéraux disponibles et qualifiés pour aider à la vaccination. La province souhaite accélérer autant que possible l'administration d'une troisième dose de vaccin pour protéger les populations les plus vulnérables et les travailleurs de la santé contre le variant Omicron.
Lors de l'appel téléphonique, le gouvernement du Québec aurait même évoqué la possibilité de demander aux militaires d'agir ailleurs que dans les centres de vaccination, si jamais des besoins pressants venaient à surgir dans le réseau.
En avril 2020, lors de la première vague de la pandémie, le premier ministre François Legault avait lui-même demandé l'aide des militaires pour reprendre le contrôle dans les Centre d'hébergement et de soins de longue duréeCHSLD les plus durement touchés par la pandémie.
Un total de 1400 soldats avaient été déployés dans 47 Centre d'hébergement et de soins de longue duréeCHSLD, ce qui avait fortement contribué à stabiliser la situation.
Selon nos sources, l'armée n'a pas énormément de ressources médicales à offrir. Pour administrer des vaccins, Québec espère puiser dans la cinquantaine de professions et spécialités du Groupe des Services de santé des Forces.
Parmi ceux qui peuvent vacciner, on peut penser aux médecins de l'armée, aux officiers en soins infirmiers, aux dentistes, aux officiers en physiothérapie, aux pharmaciens.
Un des défis sera aussi de partager ces ressources, car selon nos informations, au moins une autre province aurait fait une demande similaire.