Québec : hausse des signalements à la DPJ attribuable à la pandémie
Radio-Canada
Les directions de protection de la jeunesse (DPJ) de la Capitale-Nationale et de la Chaudière-Appalaches ont enregistré une hausse des signalements traités au cours de la dernière année, une situation en partie attribuable au contexte pandémique.
Au cours de l’exercice 2020-2021, la DPJDirection de la protection de la jeunesse du CIUSSSCentre intégré universitaire de santé et de services sociaux de la Capitale-Nationale a traité 10 624 signalements, ce qui représente une hausse de 1,6 %.
L’augmentation est encore plus importante en Chaudière-Appalaches, où 6665 signalements ont été traités dans la dernière année. Il s’agit d’une progression de 8,8 %.
La directrice de la protection de la jeunesse au CISSSCentre intégré de santé et de services sociaux de Chaudière-Appalaches, Caroline Brown, mentionne que la pandémie a entraîné une hausse des conflits de séparation et des problèmes de santé mentale chez les parents.
Il y a [également] eu des gens qui ont perdu leur emploi. Donc, tout ça augmente un niveau de fragilité et ça fragilise beaucoup nos familles. Il y a moins de personnes qui les entourent pour les soutenir dans leur réseau, explique-t-elle.
Mme Brown ajoute que la pandémie a eu des impacts directs sur les enfants, qui souffrent davantage d’anxiété, de solitude, de dépression, d’agressivité, d’irritabilité et de problèmes d’attention.
Les situations qui nous ont été signalées étaient quand même assez préoccupantes et les situations des enfants un peu détériorées.