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Québécoise en voyage au Liban: «Je capote, mais je dois rester par amour de ma mère et du pays»
TVA Nouvelles
Une Québécoise partie s’occuper de sa mère vieillissante au Liban refuse de la laisser seule dans ce contexte précaire et dangereux, même si le gouvernement exhorte tous les Canadiens sur le territoire libanais à rentrer rapidement à la maison depuis la mort du chef militaire du Hezbollah.
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«Je me demande souvent: est-ce qu’une bombe va tomber sur moi et est-ce que je vais vivre aujourd’hui? [...] Mais ici, les gens sont habitués et c’est comme ça depuis longtemps. Ils continuent à vivre, même si ça peut paraître étrange», relate au Journal Christiane Fayad, depuis le Liban.
Cette résidente de Bromont, âgée de 61 ans, habite dans la Belle Province depuis plus de cinq décennies. Une partie de sa famille, dont sa mère et ses cousins, vit toujours à Baabda près de Beyrouth. Deux fois par an, Mme Fayad prend l’avion pour donner un coup de main à sa mère de 86 ans qui se déplace en fauteuil roulant.
«Tout le monde me dit: t’es folle, rentre, confie la Québécoise. Ma fille à moi, qui est au Québec, m’a dit aussi de quitter le Liban... Mais je lui ai expliqué que je dois encore rester à Baabda, sinon j’ai l’impression de trahir sa grand-mère qui a besoin de moi. Je ne peux pas l’abandonner. Je me sentirais lâche.»