QS et le PLQ réclament aussi un abaissement du tablier du pont de Québec
TVA Nouvelles
Libéraux et solidaires ajoutent leurs voix à celle d’Yvon Charest, qui recommande de profiter de la réfection du pont de Québec pour en abaisser le tablier afin de pouvoir y faire circuler un mode de transport structurant. Or, selon nos informations, le gouvernement Legault n’a pas du tout l’intention d’emprunter cette direction.
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Dans la foulée de la conclusion du rachat du pont de Québec par Ottawa au CN, le négociateur Yvon Charest a récemment plaidé que le remplacement à venir du tablier routier du pont était une occasion à ne pas manquer pour l’abaisser de quatre pieds, sans quoi un éventuel tramway ne pourrait l’emprunter.
L’homme d’affaires qui a aidé le fédéral à conclure cette transaction a fait les mêmes représentations auprès de CDPQ Infra, lors de ses consultations sur les solutions à proposer pour améliorer la mobilité à Québec et entre les deux rives.
Cette recommandation fait du chemin aussi au Parti libéral du Québec, comme chez Québec solidaire.
«La ministre des Transports doit profiter du rachat du pont de Québec pour abaisser le tablier, ce qui rendrait possible d’y développer davantage d’options de transport en commun entre les deux rives», a commenté le porte-parole de QS en matière de transports, Etienne Grandmont.
«Nous avons une occasion de moderniser nos infrastructures pour qu'elles accueillent des moyens de transport d'avenir, saisissons-la», insiste le député de Taschereau.
Le critique libéral en transports, Monsef Derraji, est du même avis. «Il faudrait absolument profiter de la réfection du tablier du pont de Québec pour l'abaisser, comme le recommande Yvon Charest, a-t-il confié au Journal. Surtout, ne pas perdre l’opportunité de voir y faire passer un tramway ou un SRB, par exemple, dans le futur, d’autant qu'une somme importante sera bientôt investie dans la réfection du tablier routier.»
Qu’à cela ne tienne, «on n’abaissera pas le tablier», a confirmé une source gouvernementale bien au fait du dossier à notre Bureau parlementaire.