Protection de l’isthme de Chignectou : des politiciens s’impatientent
Radio-Canada
Des politiciens du Nouveau-Brunswick et de la Nouvelle-Écosse qui représentent la région entourant l'isthme de Chignectou, qui sépare les deux provinces, affirment que les gestes à faire pour réduire les risques d'inondations liés aux changements climatiques prennent beaucoup trop de temps.
L'isthme de Chignectou, l'un des importants sites de la région du détroit de Northumberland, est formé d'une bande étroite de terre qui relie la Nouvelle-Écosse au Nouveau-Brunswick et au reste du continent.
L'eau menace de submerger environ 35 kilomètres de digues. Une étude devant présenter des solutions viables pour éviter les inondations devait être dévoilée au printemps dernier, mais elle est toujours attendue.
La députée de Memramcook-Tantramar au Nouveau-Brunswick, Megan Mitton, du Parti vert, affirme que ce délai de production de l'étude est inacceptable en raison des risques posés par le mauvais temps à ce territoire qui s'étend entre les villes d'Amherst et de Tidnish et où se trouvent des routes, des voies ferrées et des infrastructures de communication.
L'isthme de Chignectou est aussi un corridor écologique important pour les espèces terrestres et la seule voie permettant aux espèces sauvages de circuler entre la Nouvelle-Écosse et le reste du pays.
Il est également considéré comme un milieu humide essentiel en raison de son réseau étendu de marécages, de lacs, de marais et de tourbières.