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Projet de zone tampon à Rouyn-Noranda : les partis d’opposition fustigent la CAQ
Radio-Canada
L’intention du gouvernement caquiste de François Legault d’imposer une zone tampon autour de la Fonderie Horne à Rouyn-Noranda fait réagir à Québec.
Selon nos informations, Glencore, propriétaire de la fonderie, devra acheter 80 résidences, les démolir et verdir le secteur. Québec, de son côté, assumera les coûts de création d’un nouveau quartier, évalués à 85 millions de dollars.
« C’est incroyable! La CAQ préfère déménager 200 familles plutôt que de mettre au pas une multinationale milliardaire. »
Ce n’est pas la première fois dans ce dossier-là, mais là, la cause est entendue. La vraie priorité de la CAQ, ce n’est pas la santé des gens de Rouyn-Noranda, c’est d'accommoder le plus possible la Fonderie Horne, a martelé M. Nadeau-Dubois.
Même son de cloche au Parti québécois, qui estime que c’est à l’entreprise d’assumer tous les coûts.
Les entreprises qui polluent doivent elles-mêmes corriger leurs processus et respecter les règles en investissant dans leurs procédés et dans les mesures d’atténuation, a pour sa part affirmé Joël Arseneau, porte-parole du PQ en matière d’environnement.
Le gouvernement, me semble-t-il, est en train encore une fois de subventionner une compagnie multinationale qui va continuer de polluer, non pas la vie des gens, mais l’environnement autour de l’usine. Et ça, c'est complètement inacceptable, a-t-il renchéri.
Le ministre de l’Environnement, Benoit Charette, sera à Rouyn-Noranda jeudi pour dévoiler les détails du renouvellement de l’autorisation ministérielle de la Fonderie Horne.
Selon des informations préliminaires, le gouvernement du Québec exigera que l'usine réduise ses émissions d’arsenic à une moyenne de 15 nanogrammes par mètre cube d'air (ng/m3) d’ici cinq ans, alors que la norme québécoise est de 3 ng. En ce moment, l’entreprise peut émettre jusqu’à 100 ng.