Programme politique du conseil de Sherbrooke : un pas de plus vers son adoption
Radio-Canada
29 propositions politiques ont été présentées par la mairesse Évelyne Beaudin lors du comité plénier. Propositions qui pourraient être incluses dans le programme politique du nouveau conseil.
La mairesse s’était engagée en campagne électorale à ce que les membres du conseil municipal, incluant ceux qui ne sont pas affiliés à son parti, adoptent un programme politique conjoint pour les quatre prochaines années.
Les élus ont été invités à voter en ligne pour prioriser plusieurs enjeux politiques. Le dossier qui a suscité une quasi-unanimité, c’est celui de la transparence des promoteurs immobiliers. Informer les résidents en amont des projets et que les élus soient informés en amont dès que les projets arrivent, a expliqué la mairesse Évelyne Beaudin. Le pointage a été de 9,93 [sur 10].
« On a eu des rapports en plus comme le GIEC qui sont venus nous dire qu’on est mieux de se prendre en main sinon ça va mal aller. Je pense que le conseil municipal a bien entendu tout cela. »
De nombreux autres engagements politiques qui ont suscité une forte adhésion concernent la protection de l’environnement. [Antérieurement] quand on faisait du porte-à-porte, les gens nous parlaient économie et création d’emploi. Là, cela a été l'environnement et le milieu de vie, a déclaré le conseiller municipal Marc Denault.
Plusieurs élus, dont la conseillère Annie Godbout, ont toutefois émis certaines réserves quant à la démarche. Ils se sont notamment questionnés à savoir si le programme permettrait réellement de prioriser les interventions. Ça va être notre défi d’arriver à prioriser puis de dire ça on le fait, puis si ça s’ajoute, qu’est-ce qu’on va enlever, a-t-elle mentionné. Si on est dans cette dynamique, ce n’est pas le programme du conseil [dans la mouture actuelle] qui va nous permettre d’avoir cet outil de travail-là.
« Les gens ne veulent pas avoir des beaux énoncés comme on met sur les boîtes de céréales. Ils veulent voir qu’est-ce qu’on va faire vraiment. »
Le conseiller municipal Paul Gingues estime tant qu’à lui que 29 orientations, c’est trop. Est-ce qu’on garde les 26 orientations qui sont là, moi je réponds non. Faut que ce soit précis et clair, a-t-il martelé.
La mairesse a expliqué qu’un important travail de priorisation avait déjà été fait. De passer de 274 engagements à 29, je trouvais qu’on avait été pas pire, a-t-elle répondu.