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Proches en Ukraine: un Drummondvillois découragé de l'attente interminable
TVA Nouvelles
Le Drummondvillois Sylvain Nelson devra encore attendre avant les retrouvailles avec sa femme ukrainienne et son fils, toujours coincés en Pologne, parce que les photos de ce dernier auraient été égarées.
Sylvain Nelson s'inquiète depuis le début de l'invasion de l'Ukraine par la Russie, car sa conjointe, Viktoriia Kolesnyk, était coincée dans son pays d'origine avec son fils de 12 ans, Vladislav. Maintenant qu'ils ont pu fuir et qu'ils sont désormais réfugiés en Pologne, l'espoir de retrouver sa conjointe et son fils laisse présager des retrouvailles.
Malheureusement, la paperasse prend plus de temps que prévu: Viktoriia détient un passeport en règle, mais comme ce n'est pas le cas de son fils de 12 ans, celui-ci doit recevoir une attestation officielle pour voyage unique. La mère et le fils se sont donc rendus à l'ambassade canadienne en mai dernier pour apporter tous les documents nécessaires.
La seule chose qui manquait sont les photos de Vladislav. Le 8 juin dernier, le dossier est complet et dans les mains de l’ambassade.
Sans nouvelle pendant deux mois, ils apprennent que les photos auraient été égarées et l'attestation n'a toujours pas été délivrée à Vladislav. «Depuis quelques jours, ça commence à être de la frustration parce qu'on sent que, oui il y a des délais, ça c'est normal, mais on sent aussi un petit peu d'incompétence en arrière de tout ça. Je ne demande pas qu'on passe devant les autres, juste émettre le document ça réglerait le problème. S'ils ont perdu les photos, ils n'ont qu'à nous le dire et on va aller les reporter», a expliqué M. Nelson, découragé.
«Un moment donné, si ça ne se règle pas vite, elle ce qu'elle me dit c'est qu'elle va être obligée de retourner en Ukraine, elle n'a plus d'argent. Ça, quand on leur mentionne [à l'ambassade canadienne] ça n'a pas l'air de trop les émouvoir. Ils nous disent on met une note dans le dossier à cet effet. Une note, encore une note et encore une note, c'est l’ambassade des notes», a lancé Sylvain Nelson.
Évidemment, M. Nelson ne souhaite pas que sa conjointe et son fils doivent retourner là où la guerre fait toujours rage. Il fait tout son possible pour essayer de les aider, mais l'impuissance et la colère commencent à l'envahir.
Le député de Drummond, Martin Champoux, tente aussi de faire bouger les choses pour l'homme de son comté, mais sans succès. Martin Champoux estime d'ailleurs que «la situation de monsieur Nelson illustre parfaitement bien la désorganisation du gouvernement libéral». Il ajoute que «le gouvernement fait des promesses d'ouvertures aux réfugiés, mais rien ne se passe. Il y a des douzaines de cas comme celui de monsieur Nelson et c'est inacceptable et enrageant».