
Procès pour corruption : Neymar signait « ce que lui demandait son père »
Radio-Canada
La vedette brésilienne du ballon rond Neymar a assuré mardi avoir toujours signé ce que son père lui disait de signer, lors du procès à Barcelone sur les malversations présumées ayant entouré son transfert en 2013 de Santos au Barça.
Mon père, également poursuivi dans cette affaire, s'est toujours occupé des négociations de contrats, il a toujours été responsable de cela, a assuré le joueur lors de son audition.
Ney a par ailleurs dit ne pas se souvenir d'avoir participé aux négociations de l'accord scellé en 2011 avec le Barça autour de son futur transfert, qui est au coeur de ce procès.
Initialement prévue pour le 21 ou le 28 octobre, l'audition du joueur a été avancée à la demande de ses avocats, qui ont mis en avant les impératifs footballistiques de leur client. Il doit jouer vendredi avec le Paris Saint-Germain en championnat et mardi en Ligue des champions.
Le joueur n'aura plus besoin de revenir à Barcelone pour assister aux débats ces prochains jours. Il pourra s'exprimer, s'il le souhaite, une dernière fois à la fin du procès, prévue le 31 octobre, par vidéoconférence.
Les avocats de Neymar avaient déjà obtenu lundi, à l'ouverture du procès, qu'il puisse quitter l'audience au bout de deux heures en soutenant qu'il avait besoin de se reposer parce qu'il avait joué dimanche soir contre l'OM au Parc des Princes.
L'accusant de corruption, le parquet a réclamé deux ans de prison et 10 millions d'euros d'amende à l'encontre de l'attaquant brésilien, qui emmènera la Seleçao à partir du 20 novembre à la conquête d'une sixième Coupe du monde.
Les parents du joueur, deux ex-présidents du Barça – Sandro Rosell et Josep María Bartomeu – et un ex-dirigeant du club brésilien de Santos, Odilio Rodrigues Filho, sont également jugés dans ce procès. Tout comme les entités juridiques du FC Barcelone, du Santos FC et de l'entreprise fondée par les parents de Neymar pour gérer sa carrière.
C'est la société d'investissement brésilienne DIS, alors détentrice de 40 % des droits économiques du joueur, qui a porté l'affaire devant la justice en 2015.