Procès Lévesque: il voyait sa victime un peu partout
TVA Nouvelles
Visiblement émotif lors de son contre-interrogatoire, Steve Lévesque, accusé du meurtre de Maxime Dugas-Lepage, a admis qu’il voyait sa victime partout quelques jours après son crime.
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L’événement s’est déroulé le 20 janvier 2020 à Sainte-Anne-des-Monts, en Gaspésie. Jeudi, l’avocat de la Couronne a questionné l’accusé durant toute la journée afin d’obtenir des précisions sur le témoignage qu’il a livré plus tôt cette semaine.
Steve Lévesque a décrit pourquoi il s’est rendu sur place, le soir du drame. Il a eu plusieurs trous de mémoire lorsque l’avocat lui posait des questions précises. Il n’était pas en mesure de préciser ou son véhicule était stationné chez Mario Lafontaine. Il n’a pas été en mesure non plus de dire sur quoi portaient les conversations avant l’arrivée de la victime.
Toutefois, il se souvenait précisément des vêtements qu’il portait. Il a raconté qu’il avait demandé à son frère d’être présent à cette rencontre nocturne, puisqu’il voulait être épaulé. Selon l’accusé, la rencontre devait portait sur le vol de 3100 $, mais il a avoué qu’il voulait aussi, dans cette rencontre, clarifier la situation avec Maxime Dugas-Lepage au sujet de la gang de Matane.
Lévesque affirme que son employé avait licencié la victime un mois auparavant et que ce dernier travaillait maintenant pour la gang de Matane. Il affirme qu’il voulait clarifier la situation, car il ne voulait pas de problème avec ce groupe.
Au sujet de la hiérarchie dans l’organisation, il affirme aux membres du jury «Je ne m’en cacherais pas, c’était moi le boss». Il affirme aussi qu’il a pris les choses en main puisque, selon lui, Maxime Labrie, accusé de complicité dans cette affaire, n’était pas en mesure de prendre des décisions. Il soutient qu’il était sous le choc, mais qu’il a tout de même pris les décisions.
L’accusé semble avoir perdu son calme lorsque l’avocat de la Couronne lui a demandé d’expliquer clairement ses mouvements pour tenter de désarmer la victime.