
Procès du meurtrier d'une ado en France: «un monstre» qui «s'occupait bien de ses enfants»
TVA Nouvelles
«Un monstre» qui «s'occupait bien de ses enfants»: au procès du meurtre d'Angélique, 12 ans, violée et tuée en 2018, l'accusé a demandé pardon aux parents lors de l'audience, qui a tenté de cerner ce père de famille, récidiviste, mais sans histoires depuis près de 20 ans.
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Condamné en 1996 à neuf ans de réclusion pour le viol d'une mineure du même âge qu'Angélique, l'accusé, David Ramault, sort de prison en 2000, sans suivi médical, puis se marie en 2002, avant la naissance de deux fils.
Mais en avril 2018, il ressent une «excitation soudaine pour Angélique» qui jouait dans un parc, a-t-il expliqué au premier jour de son procès. M. Ramault décrit alors les violences sexuelles qu'il lui a fait subir, puis il dit avoir «paniqué» et l'avoir étranglée avec son pantalon.
«Ce n'était pas une jeune fille, c'était encore une enfant», a insisté en larmes Anaïs, soeur aînée de la victime.
La mère d'Angélique, une photo de la fillette souriante sur ses genoux, attend que David Ramault «ne sorte plus du tout», parce que «dès qu'il va sortir, il va recommencer».
«Je suis désolé d'avoir tué votre fille», «je suis un monstre», sanglote l'accusé, crâne dégarni et pull noir.
Tête basse, il avait auparavant écouté l'enquêtrice de personnalité retracer son enfance, marquée par l'abandon par sa mère, à deux ans, puis un sentiment de second abandon, à sept ans, quand sa belle-mère a eu une fille.