Procès des attentats du 13 novembre 2015, des gendarmes «traumatisés» racontent
TVA Nouvelles
«Une onde de choc qui nous traverse.» Au procès des attentats du 13 novembre 2015 en France, des gendarmes ont raconté mardi le traumatisme persistant de l'explosion des kamikazes, au premier jour du témoignage des victimes.
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Ces attentats, les plus sanglants jamais commis en France, ont fait 130 morts et plus de 350 blessés à Paris et à Saint-Denis, en banlieue.
La cour --qui juge depuis le 8 septembre et pour environ neuf mois vingt accusés, dont le seul membre encore en vie des commandos Salah Abdeslam-- a commencé à entendre mardi les victimes du Stade de France, aux abords duquel trois kamikazes s'étaient sont fait exploser.
Le stade accueillait ce soir-là un match amical entre la France et l'Allemagne et des gendarmes étaient là pour en assurer la sécurité.
«Gendarmes, policiers, pompiers, on est tous formés», mais «on n'est pas formé à voir un kamikaze», explique à la barre Philippe, major de gendarmerie à la retraite (les gendarmes venus témoigner ont demandé que leurs noms ne soient pas divulgués).
«Il y a un avant et un après, pour tous ceux qui étaient sur place», confie-t-il, la voix tremblante.