
Procès des attentats du 13 novembre 2015 à Paris: «Mon fils a été endoctriné» soutient le père de l’artificier
TVA Nouvelles
Comment un «bon enfant» a-t-il pu devenir un des maillons essentiels des attentats jihadistes du 13 novembre 2015 en France puis, quelques mois plus tard, se faire exploser à l’aéroport de Bruxelles ? Le père de Najim Laachraoui a tenté mardi d’apporter des réponses devant la cour d’assises spéciale de Paris.
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Onze hommes - essentiellement des complices présumés, et un membre du commando jihadistes - comparaissent depuis plusieurs mois dans le procès des attentats dits du 13 novembre, survenus en 2015 à Paris et au Stade de France (au nord de la capitale), et ayant tué 130 personnes.
Ces attentats avaient été revendiqués par le groupe État islamique (EI).
«Monsieur le président, mon fils était un gentil garçon. Il a été endoctriné».
Le visage mangé par de grosses lunettes et un masque blanc, ne quittant pas sa parka noire, Driss Laachraoui, 66 ans, résidant à Bruxelles, est venu parler de son fils dont l’ombre plane au procès du 13-Novembre.
Le «gentil garçon» est considéré comme l’artificier des assaillants des attentats du 13-Novembre.
Des traces de son ADN ont été retrouvées dans différentes planques utilisées par les «kamikazes» avec lesquels il fut en lien téléphonique juste avant l’attaque du Bataclan. L’enquête a démontré qu’il fut aussi l’un des geôliers des quatre journalistes français retenus en otages en Syrie en avril 2014.
Et le 22 mars 2016, il fut l’un des deux jihadistes qui ont déclenché leur gilet explosif à l’aéroport de Zaventem.