Procès de Steve Lévesque : le sang retrouvé sur la scène de crime appartient à la victime
Radio-Canada
Le procès de Steve Lévesque, accusé du meurtre au 2e degré de Maxime Dugas-Lepage, s'est poursuivi pour une 12e journée au palais de justice de Rimouski. Une biologiste judiciaire et spécialiste en taches et en projections de sang a confirmé au tribunal que le sang qui a été analysé, prélevé sur la scène de crime et sur différents objets saisis, appartient vraisemblablement à la victime.
La biologiste judiciaire Karine Gibson a d'abord indiqué au tribunal qu'elle s'est rendue sur la scène de crime au domicile de Mario Lafontaine à Sainte-Anne-des-Monts, le 24 janvier 2020.
Mme Gibson a affirmé qu'elle a analysé les différents prélèvements effectués sur la scène de crime et à d'autres endroits jugés comme étant d'intérêt dans l'enquête pour tenter d'y déceler l'ADNacide désoxyribonucléique de la victime, de Steve Lévesque, de Maxime Labrie et de Mario Lafontaine.
Elle a confirmé à la cour que les taches rougeâtres retrouvées sur les lieux sont bel et bien du sang.
La témoin a ensuite expliqué que le profil génétique de ce ce sang est vraisemblablement celui de la victime Maxime Dugas-Lepage.
Le sang imbibé dans une couverture et aussi trouvé sur divers objets saisis dans un entrepôt de Saint-Lin–Laurentides appartient aussi à la victime, selon l'analyse de cette spécialiste.
Les conclusions du rapport présentées au tribunal par la témoin indiquent que seuls l'ADNacide désoxyribonucléique de la victime Maxime Dugas-Lepage et de Mario Lafontaine a été retrouvé sur la scène de crime à Sainte-Anne-des-Monts. La biologiste a indiqué qu'il était normal que l'ADNacide désoxyribonucléique de M. Lafontaine ait été retrouvé sur les lieux puisqu'il s'agit de son domicile.
L'ADNacide désoxyribonucléique de l'accusé Steve Lévesque a été décelé sur le volant et le pommeau de vitesse du véhicule Dodge Journey noir et à l'intérieur d'une paire de gants retrouvés à l'entrepôt de Saint-Lin. Du sang de la victime tachait aussi la paume extérieure de ces gants.
Dans son témoignage, Mme Gibson a précisé que la présence de l'ADNacide désoxyribonucléique d'une personne sur un objet signifie seulement que la personne y a laissé son ADNacide désoxyribonucléique. Cela ne veut pas automatiquement dire que la personne l'a manipulé, mais seulement que son ADNacide désoxyribonucléique y est présent.