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Procès d’un mari qui faisait violer sa femme: des photos de sa fille nue aussi trouvées sur son ordinateur
TVA Nouvelles
Droguée et violée pendant plus de dix ans en France par des dizaines d'inconnus recrutés par son mari, Gisèle P. est restée stoïque mardi à l'écoute d'un long et cru résumé des faits qui a poussé sa fille à sortir de la salle d'audience au deuxième jour d'un procès hors norme.
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La principale victime, chemise blanche, est restée très digne, ne laissant aucune émotion transparaître, à l'écoute du résumé d'un dossier de 31 tomes, lu sans aucun mot préalable pour elle ou ses trois enfants. Sa fille Caroline a, elle, quitté l'audience.
Lorsque le président de la cour, Roger Arata, a expliqué que des photos l'exhibant dénudée, sur des photomontages, avaient été retrouvées dans l'ordinateur de son père, dans un dossier intitulé «Autour de ma fille, à poil», elle s'est écroulée en sanglots.
Ses deux frères, assis à ses côtés, ont tenté de la soutenir, tout comme sa mère, qui lui a posé une main sur la jambe.
Mais, face à la litanie de détails, moins de 20 minutes après le début de l'audience à Avignon (sud), Caroline a dû quitter la salle, prise de tremblements, escortée par ses deux frères et son avocat, avant de réapparaître quelque vingt minutes plus tard.
Dans le box réservé aux accusés détenus, son père, Dominique P., 71 ans, en tee-shirt gris, est demeuré impassible à la lecture des faits.
De temps à autre, il a lancé des regards vers la salle où sont assis les 32 accusés comparaissant libres. Dix-huit autres hommes comparaissent détenus à ses côtés.
Sans compter Dominique P., 72 hommes au total ont été recensés par les enquêteurs, à partir des photos et vidéos prises par le mari lui-même. Mais 50 seulement ont donc été identifiés et appréhendés, risquant jusqu'à 20 ans de réclusion pour viols aggravés.