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Prix du café: des augmentations dures à avaler
TVA Nouvelles
Les torréfacteurs s’arrachent les cheveux depuis quelques mois devant la valeur de leur matière première qui double. Résultat : le consommateur doit s’attendre à payer au moins 25 % de plus qu’à pareille date l’an dernier pour son café.
« Ça augmente terriblement », lance Stephan Koury, d’Union Café, au sujet de la deuxième boisson la plus consommée au Québec après l’eau.
À tel point que le président du torréfacteur indépendant de Montréal ne sait plus « si c’est [lui] qui gère l’entrepôt ou si c’est l’entrepôt qui [le] gère ».
Une tasse de cappuccino qui vaut actuellement 3,90 $ devrait même se vendre 6,37 $ pour que les acteurs du secteur maintiennent leurs marges de profit. C’est ce qu’avance Sébastien Grenache, président de Café Saint-Henri, qui compte neuf établissements.
Ce bond hypothétique de 63 % s’explique par des hausses des coûts dans le café vert, dans le transport et la distribution, et dans l’énergie utilisée pour torréfier les grains.
« Toute l’industrie devra se pencher sur le prix du produit, que ce soit un café spécialisé ou un café de commodité », dit-il.
Le prix du café vert – le grain non torréfié – n’avait pas fait un tel bond depuis 2010. La livraison des commandes accuse aussi plusieurs mois de retard.
« La hausse est très abrupte », constate aussi Maxime Fabi, de Café Faro. L’entreprise de Sherbrooke, comme les autres, fait face à « une tempête parfaite ».