Pression et confusion dans les garderies qui doivent gérer les cas de COVID
Radio-Canada
Les changements apportés au signalement des cas de COVID et aux périodes d’isolement représentent un stress supplémentaire pour le personnel des garderies ontariennes qui doit appliquer ces consignes qui évoluent rapidement.
Selon les directives rendues publiques par le ministère de l’Éducation cette semaine, les parents ne sont plus tenus de déclarer que leur enfant a été infecté. Il reviendra aussi à la garderie, et non plus à la santé publique, de déterminer si un groupe d’enfants doit rentrer à la maison.
L'accès aux tests PCR a par ailleurs été fortement limité aux populations à risques en décembre.
Les règles ne sont pas claires, déplore Martine St-Onge, directrice générale de l’Association francophone à l’éducation des services à l’enfance de l’Ontario.
Elle trouve qu’un flou entoure les questions de l’isolement en cas de symptômes ou de risque d’exposition et la décision de fermer ou non la garderie.
« Essentiellement, à la toute fin, c’est le centre lui-même qui doit prendre les décisions. Et ça fait que la responsabilité qu'on porte présentement est épuisante. »
Mme St-Onge craint qu’il y ait des incohérences d’une garderie à l’autre. Ça laisse place à de l'interprétation qui est lourde à porter.
Lisa Smith s’est retrouvée dans une situation confuse quand son plus jeune est retourné à la garderie le 3 janvier après un cas léger de COVID-19.
En vertu des règles qui avaient changé, l’enfant de trois ans pouvait retourner à la garderie après 5 jours et non plus 10 si ses symptômes s’amélioraient depuis plus de 24 heures.