Presque tous les déménageurs déjà réservés
TVA Nouvelles
La quasi-totalité des déménageurs est déjà réservée pour le 1er juillet qui arrive à grands pas, obligeant plusieurs locataires à envisager rapidement un plan B.
«Ça va être la catastrophe», a averti Pierre-Olivier Cyr, propriétaire du Clan Panneton. «Je m’attends à ce qu’il y ait des personnes à la rue, parce qu’ils n’ont pas réservé de déménageurs, ils ne sauront pas où aller».
À Rimouski, dans le Bas-Saint-Laurent, le taux d’inoccupation des logements est évalué à 0,2 %. Des citoyens devront donc jongler avec la logistique derrière un déménagement et celui de se trouver un nouveau logis.
«C’est terrible de ne pas se trouver de logement, de se retrouver en situation d’itinérance temporaire. Ça devient encore plus terrible quand on doit se départir de nos meubles et nos souvenirs», s’est désolé Alexandre Cadieux, intervenant au comité logement Bas-Saint-Laurent.
Et la situation n’est pas plus rose dans la région métropolitaine. À Montréal, 40 % des déménagements sont soit liés aux rénovictions, soit à une reprise de possession.
«On assiste à des cas de rénovictions, où de nouveaux propriétaires, souvent des grosses compagnies, achètent des immeubles, et la façon de faire plus de profits c’est de débarrasser des locataires qui paient encore un loyer abordable», s’est insurgée Véronique Laflamme, du Front d’action populaire en réaménagement urbain (FRAPRU).
Il est donc primordial en tant que locataire de faire respecter ses droits. Il est ainsi recommandé de valider auprès de l’Office municipal d’habitation (OMH) avant de signer quoi que ce soit.