
Prendre action contre la violence faite aux femmes
TVA Nouvelles
Pour arrêter la violence faite aux femmes il faut en parler, maintenant, et tout le monde ensemble.
C’est notamment ce qu’a plaidé Marie Nicolas, psychosociologue et intervenante à la maison d’aide et d’hébergement pour femmes et enfants victimes de violence conjugale La Débrouille.
Les instances gouvernementales et la population doivent travailler ensemble pour éviter d'autres drames, selon elle.
«On en est rendu à ouvrir des listes d'attentes pour nos services. C'est questionnant et ça fait peur, vraiment peur», a-t-elle ajouté
«Il faut que les institutions se mobilisent pour inviter les citoyens à changer leur perception, changer leur mobilisation et se sensibiliser à cette réalité. D'un autre côté, si ça ne vient pas d'un mouvement individuel et citoyen, les institutions ne changeront pas», a ensuite exprimé la dame.
Un regroupement de professeurs et d’associations étudiantes du Cégep de Rimouski se sont ralliés, jeudi, à la campagne annuelle des 12 jours d'action contre les violences faites aux femmes.
Le collectif souhaite sensibiliser les étudiants et les étudiantes, mais surtout «déconfiner» les discussions autour des violences faites aux femmes.
«On trouvait important de participer et de se rallier à ce mouvement pour que, enfin, des actions concrètes soient prises autant au niveau politique que social», a mentionné Noak Bouchard, enseignante en éducation spécialisée et responsable des communications au syndicat des enseignants du Cégep de Rimouski.