Première ce jeudi de «Martin Matte en direct»: Martin Matte est impatient de «plonger»
Le Journal de Montréal
Martin Matte a commencé à afficher une certaine nervosité en début de semaine. C’est tout à fait normal dans son cas, direz-vous, sain même, à l’aube de la première de son nouveau talk-show, Martin Matte en direct, ce jeudi, à TVA.
L’humoriste de 53 ans est plus impatient de plonger que tendu, dans les faits. Très bien préparé après avoir rodé et répété ces derniers mois, il souhaite enfin casser la glace.
Perfectionniste, il s’appuie sur son expérience des 28 dernières années sur scène et dans Les beaux malaises pour relever ce défi important.
« Je suis dans un bon état d’esprit, mais des fois j’ai des petites vagues [de nervosité] qui m’arrivent. C’est nouveau, ça. J’ai hâte, mais il y a une limite et, à un moment donné, il faut que tu y ailles ! » a-t-il dit à l’Agence QMI, lundi.
Habitué de travailler pratiquement seul – il ne bosse qu’avec François Avard depuis 1995 –, il a dû cette fois partager les responsabilités.
« C’est plus de travail qu’un spectacle de scène ou que Les beaux malaises », a-t-il laissé tomber.
À la blague, il dit que « les attentes ne sont pas assez élevées » pour son nouveau rendez-vous. « Sérieusement, on a tellement travaillé fort qu’on est contents que ce soit attendu. »
Celui qui est « condamné à l’excellence » répète ce mercredi et jeudi avec son équipe à l’Espace St-Denis, à Montréal, d’où le talk-show sera retransmis chaque semaine. Pour la première, à 20 h jeudi, Martin Matte recevra Patrick Huard. Katherine Levac sera sa collaboratrice. L’auteur-compositeur-interprète Dumas et ses musiciens seront aussi sur le plateau pour mettre de l’ambiance.
Pour l’épauler dans son talk-show, Martin Matte a décuplé le nombre de gens formant son entourage immédiat.
Après 19 mois à parcourir la planète pour chanter ses succès dans des stades remplis de Swifties hystériques, la plus grande vedette de notre époque, Taylor Swift, s’amène enfin au Canada – six concerts à guichets fermés à Toronto à partir de jeudi, puis trois à Vancouver en décembre – pour mettre un point final à la tournée la plus lucrative de l’histoire de la musique.
Installé à New York tout l’automne, l’humoriste Mathieu Dufour se demandait si la Grosse Pomme allait «virer à l’envers» le soir de l’élection américaine, au moment où Le Journal l’a contacté, mardi après-midi. «J’ai bien hâte de voir s’il va y avoir des répercussions», a dit celui qui en a profité pour annoncer un nouveau spectacle de Noël avec une chorale de 100 chanteurs.
Pour la journaliste et chroniqueuse d’origine haïtienne Anne-Lovely Etienne, le regretté Herby Moreau a représenté un monde des possibles en devenant l’une des premières figures de la communauté noire à avoir couvert – et à avoir fait partie – du star-system québécois. «Il m’a permis de me dire: moi aussi, je peux le faire», confie-t-elle.
Les Cowboys Fringants ont poursuivi sur leur lancée dimanche soir. Après avoir vu l’album et la comédie musicale Pub Royal rafler cinq Félix mercredi, lors des deux premiers galas, le groupe de Repentigny a ajouté trois statuettes à sa cagnotte au principal Gala de l’ADISQ, animé par Pierre-Yves Roy-Desmarais. Parions qu’il y a un Karl Tremblay qui était bien fier de ses comparses là-haut.
Ils sont au cœur de la chanson québécoise et créent des œuvres qui marquent des générations et des moments de vie à jamais; pourtant, en plus de vivre dans l’ombre, les paroliers québécois ne parviennent pas à gagner leur vie avec leur passion. «Personne ne peut vivre de sa plume en chanson au Québec en ce moment », estime la parolière Ève Déziel.
Finalistes dans sept catégories, dont quatre au gala dominical, Les Cowboys Fringants ont tous les éléments en main pour être les grands gagnants de l’ADISQ cette année. L’excellent album Pub Royal, tiré de la comédie musicale du même nom et auquel le chanteur Karl Tremblay a prêté sa voix avant son décès, a été acclamé de toutes parts à sa sortie au printemps. Si cela s’avérait le chant du cygne pour les Cowboys, ils auraient de quoi partir la tête très haute. Voici les coups de cœur et prédictions de nos journalistes pour ce 46e Gala de l’ADISQ.