Présence d'un centre d'injection supervisée près d'une école : «Il faut avoir le courage de ne pas faire de niaiseries»
TVA Nouvelles
L’administration Plante est sous la pluie des critiques depuis l’ouverture d’un centre de consommation supervisée près d’une école primaire et d’une garderie du quartier Saint-Henri, à Montréal.
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Les témoignages de parents inquiets ont abondamment circulé sur les problèmes de cohabitation qui existent entre les résidents du secteur et les usagers de la Maison Benoît-Labre.
La chroniqueuse Elsie Lefevbre a affirmé que même si l’organisation locale a fait preuve de courage en offrant de tels services, le zonage laisse clairement à désirer.
«Ultimement, c’est la ville qui tranche, a-t-elle plaidé à l’émission La Joute. Ça me rappelle la fois où le gouvernement avait demandé des sites pour installer des écoles à Montréal et que la Ville avait proposé des places à côté des autoroutes. À un moment donné, la ville doit mieux connaître ses emplacements.»
L’ancien ministre de la Santé Gaétan Barrette a bondi en écoutant les propos de sa collègue.
«C’est bien beau le courage, mais à un moment donné, il faut avoir le courage de ne pas faire de niaiseries», a-t-il rétorqué.
Il a accusé la Ville de Montréal d’avoir berné les citoyens en masquant ses intentions.