
Près du front en Ukraine, une travailleuse sociale déterminée à rester
TVA Nouvelles
Le bruit des bombardements gronde dans plusieurs directions et de la fumée noire s’élève depuis l’horizon, mais Janna Protsenko continue de pédaler sur son vélo, pour rejoindre ceux qui n’ont pas pu fuir les combats entre armées ukrainienne et russe.
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Travailleuse sociale, Janna a décidé de continuer ce qu’elle fait malgré les combats qui se rapprochent, désireuse d’aider ses concitoyens parmi les plus fragiles, qu’elle va voir chez eux.
«Comment pourrais-je les laisser?», justifie cette femme de 56 ans, se tenant près d’un hôpital frappé par un obus la semaine dernière.
«Nous travaillons, nous n’avons pas le temps de nous cacher», lance-t-elle, alors que des ouvriers tentent de réparer les fenêtres soufflées et le trou béant visible dans la façade en briques.
Janna travaille dans la ville d’Orikhiv, dans le sud-est de l’Ukraine, toujours aux mains des forces de Kyïv, mais dangereusement proche de la ligne de front.