Près de Whitehorse, une faune parfois surprenante bien surveillée
Radio-Canada
La Société pour la nature et les parcs (SNAP) du Canada cherche à comprendre l’impact des humains pour les animaux sauvages dans la région de Whitehorse.
Entre mai et septembre, le bureau yukonnais de cet organisme de conservation de la nature a installé 41 caméras à McIntyre Creek, une zone de 42 kilomètres carrés qui traverse des parties de Whitehorse et qui attire de nombreux habitants pour les activités de plein air.
Selon Maegan Elliott, la coordonnatrice à la conservation de la Société pour la nature et les parcs du CanadaSNAP, l’équipe veut pallier le manque de connaissances en ce qui concerne différents points : de quelle façon les différentes espèces d’animaux sauvages utilisent-elles ce corridor faunique, à quelle période de l’année et de quelle façon l’activité humaine peut-elle avoir un effet sur elles?
McIntyre Creek joue un rôle de corridor faunique : les animaux sauvages y transitent pour se rendre dans la nature autour de la ville en toute sécurité.
C'est assez formidable d'ouvrir une caméra, c'est un peu comme le matin de Noël, lorsqu'on ouvre les cadeaux, explique Maegan Elliott.
On pensait, à l'origine, que les orignaux étaient plus fréquents dans la région en hiver et qu'ils étaient plutôt rares en été. Mais, en fait, nous avons eu un certain nombre d'orignaux et même des mamans avec des bébés dans certaines des parties les plus fréquentées de la région, ajoute Mme Elliott.
Les caméras ont aussi pris des photos de grizzlis et d'ours noirs, ainsi que d'un loup solitaire et de martres des pins.
Selon Maegan Elliott, il est encore trop tôt pour tirer des conclusions à la suite des données récoltées. Toutefois, les résultats seront transmis à la Ville de Whitehorse, des scientifiques et les gouvernements des Premières Nations.
L’organisme a aussi commencé à relever les traces d’animaux dans la neige pour comprendre de quelle façon la zone est utilisée l’hiver.