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Près d’une centaine d’accusations depuis mars
Le Journal de Montréal
La chasse aux pimps est rouverte dans l’ensemble du Québec avec près d’une centaine de nouvelles accusations dans les derniers mois comparativement au début de l’année.
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« On est contents de voir que le système se rode un peu, que les procureurs semblent moins frileux à autoriser les dossiers », se réjouit Marie-Michèle Whitlock, intervenante au Centre d’aide et de lutte contre les agressions à caractère sexuel (CALACS) de l’Estrie, même s’il reste du travail à faire, notamment pour la prise en charge des victimes.
En janvier et février, on a ouvert 29 dossiers liés au proxénétisme dans l’ensemble du Québec, selon une compilation du Journal. Or, depuis, on a déposé 93 nouvelles mises en accusation.
Et elles concernent des proxénètes allégués de partout au Québec, du grand Montréal en passant par la région de la Capitale-Nationale jusqu’aux districts judiciaires de Roberval et de Gatineau.
À ce rythme, d’ici la fin de l’année, la Couronne pourrait se rapprocher de son record de 2019, avec 218 dossiers ouverts.
Selon des intervenants, ces hausses seraient attribuables à plusieurs facteurs. Par exemple, avec le temps, les enquêteurs ont développé une expertise plus poussée qui permet de mieux mener un dossier.