
Poutine visé par une tentative d’assassinat, selon Moscou
Radio-Canada
La Russie a affirmé mercredi avoir abattu deux drones ukrainiens qui tentaient d'attaquer le Kremlin à Moscou, dénonçant une tentative d'assassinat de Vladimir Poutine à quelques jours de grandes célébrations militaires. Kiev nie être derrière cette frappe.
La nuit dernière, le régime de Kiev a tenté de frapper le Kremlin, a affirmé la présidence russe mercredi dans un communiqué.
Selon elle, deux drones qui tentaient d'atteindre le siège du pouvoir russe ont été mis hors service par des systèmes de guerre électronique. Vladimir Poutine n'a pas été blessé et aucune victime ni aucun dégât n'étaient à déplorer, a-t-on indiqué.
Nous considérons ces actions comme une tentative d'acte terroriste et un attentat contre la vie du président Vladimir Poutine, a ajouté le Kremlin, en précisant que le dirigeant russe n'avait pas été blessé.
Une vidéo publiée par certains médias russes sur les réseaux sociaux montrait un panache de fumée s'élevant au-dessus du Kremlin pendant la nuit. Il n'était pas possible de vérifier ces images de source indépendante dans l'immédiat.
Selon la présidence russe, il n'y a eu aucune victime ni aucun dégât causé par la chute et la dispersion des fragments de drones sur le Kremlin, l'un des lieux les plus sécurisés du monde et qui est situé à quelque 500 kilomètres de la frontière ukrainienne.
L'Ukraine n'a rien à voir avec l'attaque de drones sur le Kremlin, s'est rapidement défendue mercredi la présidence ukrainienne.
De tels propos mis en scène par la Russie doivent uniquement être considérés comme une tentative de préparer un contexte pouvant servir de prétexte dans l'optique d'une attaque terroriste d'ampleur en Ukraine, a déclaré Mykhaïlo Podoliak, un conseiller de Volodymyr Zelensky, dans un message transmis à des journalistes.
Pour lui, une telle attaque, si elle était effectuée par Kiev – ce qui constituerait une première depuis le début de l'invasion russe en février 2022 –, ne résoudrait aucun problème militaire, quand Moscou contrôle toujours près de 20 % du territoire ukrainien.