Poutine au Tadjikistan mardi, premier voyage depuis l'offensive contre l'Ukraine
TVA Nouvelles
Le président russe Vladimir Poutine va effectuer mardi au Tadjikistan, pays ex-soviétique et allié d'Asie centrale, son tout premier déplacement depuis l'offensive lancée fin février contre l'Ukraine, a annoncé lundi le Kremlin.
«Une visite de travail du président Poutine est prévue demain au Tadjikistan», a indiqué le porte-parole de la présidence russe, Dmitri Peskov.
À Douchanbé, la capitale tadjike, M. Poutine va s'entretenir avec son homologue Emomali Rakhmon pour parler notamment des «mesures visant à renforcer les liens de coopération et d'alliance» entre la Russie et le Tadjikistan, a précisé de son côté le conseiller diplomatique du Kremlin, Iouri Ouchakov.
L'Afghanistan, «l'un des plus graves problèmes pour le Tadjikistan» qui partage avec ce pays plus de 1200 kilomètres de frontière et fait face à des heurts réguliers entre forces tadjikes et trafiquants de drogue afghans, sera également au menu de discussions, selon la même source.
Le maître du Kremlin est ensuite attendu mercredi à un sommet des pays riverains de la mer Caspienne au Turkménistan, autre ex-république soviétique autoritaire d'Asie centrale.
À Achkhabad, la capitale turkmène, M. Poutine va aussi féliciter en personne l'ancien dirigeant du Turkménistan et actuel président de la chambre haute du Parlement turkmène, Gourbangouly Berdymoukhamedov, qui va fêter ses 65 ans mercredi, a indiqué M. Ouchakov.
Des rencontres bilatérales avec l'actuel président turkmène Serdar Berdymoukhamedov, fils de Gourbangouly Berdymoukhamedov, ainsi qu'avec les présidents azerbaïdjanais Ilham Aliev et iranien Ebrahim Raïssi sont également prévues, a-t-il ajouté.
Le dernier voyage à l'étranger de Vladimir Poutine remonte au 4 et 5 février lorsqu'il s'est rendu en Chine pour une rencontre avec son homologue Xi Jinping à l'occasion de l'ouverture des Jeux olympiques d'hiver.
Un peu plus de deux semaines plus tard, il lançait son pays à l'assaut de son voisin ukrainien, après des mois de montée des tensions et en dépit d'efforts diplomatiques pour empêcher Moscou d'attaquer.