Pourquoi le captage et le stockage du carbone reviennent en force
Radio-Canada
Sur le chemin de la carboneutralité, la technologie du captage et de la séquestration du carbone (CSC) est devenue la solution adoptée par la majorité des grandes entreprises. De nombreux obstacles demeurent cependant, et les décisions se prennent en majorité sans débat public.
L'expression CSCcaptage et stockage du carbone était d’ailleurs sur toutes les lèvres à une récente discussion organisée par la Chambre de commerce de Calgary. C’est une occasion historique de mener la charge contre les changements climatiques, a affirmé Avik Dey, de Nova Chemicals. Nous devons le faire, a plaidé la directrice du développement durable de Suncor, Martha Hall Findlay. Son entreprise, tout comme ses concurrents, a fait de l’enfouissement du CO2 la solution de choix pour atteindre zéro émission d’ici 2050. Pas un plan sans la mention d’un projet de séquestration du carbone. Ce niveau d’enthousiasme rappelle celui de la fin des années 2000. [Le CSCcaptage et stockage du carbone] est une technologie d’avant-garde et nous en serons les chefs de file, s’enthousiasmait à l’époque le premier ministre de l’Alberta, Ed Stelmach, qui lui a consacré une enveloppe de 2 milliards de dollars. L’envol n'a pas eu lieu aussi vite que certains l'espéraient à l'époque. Les projets se comptent encore sur les doigts d’une main au Canada. Seulement deux, Quest de Shell et l'Alberta Carbon Trunk Line, sont en activité en Alberta après des années de retard et des dépassements de coûts. La donne a toutefois changé, selon Candice Paton, d’Enhance Energy. Son entreprise est à la tête de l’Alberta Carbon Trunk Line, un réseau qui récupère le CO2 d’une raffinerie et le transporte par pipeline dans un site d’enfouissement dans le centre de l’Alberta.More Related News