Pourquoi la science-fiction d’ici peine-t-elle à trouver son public?
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La science-fiction et la fantasy québécoises peinent à se faire une place au soleil, surtout quand on les compare à d’autres genres, comme l’horreur et le fantastique. Autopsie des laissés-pour-compte.
La science-fiction et la fantasy sont des genres qui cartonnent au cinéma ou à la télé. Que ce soient Star Wars, Stranger Things, Lord of the Rings, Game of Thrones ou les nombreux films de superhéros qui pullulent sur les grands écrans depuis deux décennies, le public est généralement au rendez-vous. Malheureusement, les créateurs d’ici ne semblent pas profiter de ce succès populaire.
Le Festival SPASM présente des courts métrages de genre depuis 20 ans et est surtout connu pour sa Grande soirée horreur ainsi que son Cabaret Trash. Année après année, tout un bloc est réservé à la science-fiction, mais le festival attire plus difficilement le public pour ce volet.
«C’est dommage, parce que plusieurs de mes coups de cœur du festival se retrouvent dans ce programme, soutient le PDG de SPASM, Jarrett Mann. C’est toujours un challenge, mais une fois que les gens viennent, habituellement, ils sont contents.»
Autre déception concernant le bloc de science-fiction de cette année, sur les cinq courts métrages présentés, aucun n’était du Québec.
«Je ne sais pas pourquoi on en fait moins, mais on a malheureusement très peu de science-fiction québécoise au festival», déplore Jarrett Mann.
La fantasy est un genre littéraire dans lequel l’action se déroule dans un monde imaginaire peuplé d’êtres surnaturels, mythiques ou légendaires, tandis que le fantastique se caractérise par l’intrusion du surnaturel dans le cadre réaliste d’un récit.