Pourquoi faire de la politique en 2022?
Radio-Canada
Pourquoi se lancer en politique en 2022? Radio-Canada a tenté de répondre à la question en rencontrant cinq candidats des principaux partis politiques québécois qui, au cours des 36 derniers jours, ont sillonné leur comté en ayant, pour la première fois, l’ambition de faire leur entrée à l’Assemblée nationale le 3 octobre.
Charles Robert tentera de se faire élire, lundi, dans la circonscription Jean-Lesage, sous la bannière du Parti libéral du Québec (PLQ). Ce parti, il le connaît bien.
Depuis une quinzaine d’années, il y travaille comme conseiller. Il a étroitement accompagné l’ancien premier ministre Philippe Couillard, ainsi que l’actuelle cheffe libérale Dominique Anglade.
« J’ai bâti ma carrière politique sur le conseil, je m’occupais des communications de M. Couillard, entre autres. Et là, de descendre sur le terrain comme candidat, c’est une expérience totalement différente. »
Après toutes ces années, Charles Robert sentait le besoin de revenir à ce pour quoi il s’était d’abord impliqué en politique il y a plus d’une décennie.
Après 15 ans, j’avais besoin, je pense, d’essayer autre chose, de retourner aux sources de l’implication politique et cette source-là, c’est avec les citoyens qu’on va la chercher, c’est dans les débats qu’on fait avec les autres candidats. [...] J’ai très, très envie de donner un nouveau sens à mon implication politique, mentionne le candidat libéral.
Kariane Bourassa sollicite l’appui de la population de Charlevoix-Côte-de-Beaupré pour la Coalition avenir Québec (CAQ), après avoir passé les 15 dernières années à œuvrer comme journaliste pour le réseau TVA.
La candidate n’a pas à chercher bien loin pour trouver des raisons expliquant son arrivée en politique provinciale. Plusieurs enjeux l'ont poussée à faire campagne, dont l'environnement.
« Ma raison numéro deux, c’est l’environnement. C’est quelque chose qui me tient vraiment à cœur, puis je me suis dit que s’il n’y a pas de jeunes comme moi qui s’impliquent en politique, j’ai peur que ça n’aille pas assez vite. »