
Pour le deuxième match de la série, Martin St-Louis doit habiller Arber Xhekaj
Le Journal de Montréal
WASHINGTON | Le Canadien est revenu de l’arrière. Il a forcé la tenue d’une période de prolongation. Est-ce le résultat d’un ajustement comme l’a prétendu Martin St-Louis après la rencontre ou est-ce plutôt parce que les Capitals ont fait l’erreur de lever le pied?
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La réponse se situe possiblement quelque part au milieu. Ce qui veut dire que la tempête devrait se lever de nouveau, mercredi soir, dans le deuxième match de cette série.
Oui, les jeunes joueurs du Tricolore seront mieux préparés à l’affronter, mais habiller Arber Xjekaj en guise de soupape de sécurité ne serait peut-être pas une mauvaise idée.
Lundi, les Capitals ont pris des libertés sur Lane Hutson en le frappant et en lui passant des mains au visage. Ils ont fait de même sur Kaiden Guhle, qui a embrassé la baie vitrée plus souvent qu’à son tour. Même Alex Ovechkin y a mis du sien en distribuant sept mises en échec, dont une qui a envoyé Cole Caufield dans le décor.
Et c’est sans compter le nombre de fois où les attaquants se sont pointé le nez dans le demi-cercle de Samuel Montembeault, même après le sifflet des arbitres. Sans trop souffrir, soit dit en passant.

C’est la 11e fois de l’histoire, la troisième depuis que le format des séries à 16 équipes a été instauré, que les mêmes adversaires s’affrontent deux fois de suite en finale de la Coupe Stanley. À chacune des deux dernières occasions (les Oilers, en 1984, et les Penguins, en 2009), la formation vaincue à la première instance est parvenue à prendre sa revanche. Les chances que les actuels Oilers parviennent à répéter cet exploit sont fortes. Mais les Panthers en ont vu d’autres, eux qui disputeront une troisième finale d’affilée. Voici donc les forces en présence.